Prison Break Wiki
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Allen
1x02
Informations générales
Saison Épisode
1 02
Titre original
Allen
 Première diffusion États-unis 29 août 2005 (FOX)
France 31 août 2006 (M6)
Belgique 17 janvier 2007 (RTL-TVI)
 Réalisé par Michael W. Watkins
 Écrit par Paul Scheuring
 Musique Ramin Djawadi
 N° de production 1AKJ01
 Fiche IMDb 0678475
Captures d'écran de l'épisode
Distribution
Casting principal
Dominic Purcell (Lincoln Burrows)
Wentworth Miller (Michael Scofield)
Robin Tunney (Veronica Donovan)
Amaury Nolasco (Fernando Sucre)
Marshall Allman (L.J. Burrows) ◄
Peter Stormare (John Abruzzi)
Wade Williams (Brad Bellick)
Sarah Wayne Callies (Sara Tancredi)
Robert Knepper (T-Bag)
Guest stars
Rockmond Dunbar (C-Note)
Muse Watson (Charles Westmoreland)
Paul Adelstein (Paul Kellerman)
Camille Guaty (Maricruz Delgado)
Al Sapienza (Philly Falzone)
Anthony Starke (Sebastian Balfour) ◄
Kurt Caceres (Hector Avila)
Keith Diamond (Tim Giles)
Adina Porter (Leticia Barris)
Stacy Keach (Henry Pope)
Danny McCarthy (Daniel Hale)
Ora Jones (Wendy)
Gianni Russo (Anthony Smallhouse)
Wesley Walker (Frère Aryan)
Anthony Fleming (Trumpets)
Phillip Edward Van Lear (Patterson)
Christian Stolte (C.O. Keith Stolte)
Mark Morettini (C.O. Rizzo Green)
Chavez Ravine (Mme Simmons)
Brian Hamman (Maytag)
DuShon Brown (Katie Welch)
David Lively (Terrence Steadman)
John Conrad (Petit-fils de C. Reynolds)
Ashley Boetcher (Petit-fille de C. Reynolds)
Non crédités
Anthony Albert Jr. (Détenu)
Mac Brandt (C.O. Mack Andrews)
Brandon DeShazer (Jeune détenu)
Matt Dworzanczyk (Prêtre)
John Johnson (Détenu n°1)
Tim Krueger (Avocat)
Tom Lowell (Ami)
Chris Nolte (Ami d'Abruzzi)
Chris Papadopoulos (Détenu n°2)
Patricia Wettig (Femme au téléphone)
James Zahn (Détenu n°4)
Seulement crédité au générique (◄)
Guide des épisodes
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Allen est le deuxième épisode de Prison Break, c'est aussi le second épisode de la saison 1.

Résumé de l'intrigue[]

Alors que Michael tente de récupérer une vis très spécifique dans la cour de la prison... son plan tombe à l'eau avec l'arrivée de T-Bag. Celui-ci l'empêche de s'approcher des gradins et finit même par le menacer. Dans le même temps, une émeute raciale se prépare... mieux vaut choisir son camp ! Veronica rencontre l'avocat de Lincoln ; il lui remet la vidéo du meurtre. De son côté, John Abruzzi reçoit la visite de Falzone, une sorte de parrain. Quant au Dr Sara Tancredi elle prépare le test d'insuline qui permettra de vérifier si Michael est réellement diabétique...

Résumé détaillée de l'épisode[]

Cet épisode se déroule du 14 au 16 avril 2005.

13 avril 2005[]

À Fox River[]

102-008

Michael et Charles Westmoreland jouent aux dames dans la cour de promenade de Fox River.

L'épisode s'ouvre sur une partie de dames rudement menée par Michael qui affronte Charles Westmoreland dans la cour de promenade de la prison de Fox River. Tout en caressant son chat ce dernier constate que son adversaire anticipe tous ses déplacements avec trois coups d'avance. Impressionné par sa façon de jouer peu commune chez un prisonnier, Westmoreland le félicite à sa façon : « Tu es un sacré stratège, Gueule d'ange. ». Voulant changer de sujet, Michael lui demande s'il avait l'intention de revenir à Boston, sa ville d'origine. Son partenaire de jeu lui répond avec sarcasme que c'était peu probable puisqu'à l'âge de 60 ans, il devait encore purger 60 années. Pour Scofield, c'est différent : il ne veux pas attendre la fin de sa peine et lui fait part de son intention de s'évader de Fox River. Westmoreland sourit en essayant de le ramener à la réalité tout en lui disant que son nouvel ami n'avait pas perdu de temps : il n'était là que depuis trois jours et il ne pensait déjà qu'à faire la belle. Mais un événement bien plus important allait se jouer à Fox River. En jaugeant les forces en présence et l'atmosphère électrique qui règnent à l'intérieure de la cour de la prison, Westmoreland pressent qu'une "guerre" des gangs imminente allait se jouer entre les "blancs" et les "noirs" et explique à Michael qu'on ne pouvait pas mettre des chiens et des chats dans la même cage car ils ne se mélangent pas. Son jeune auditeur acquiesce d'un signe de tête.

102-024

Michael examine attentivement les tatouages qui sont dessinés sur son avant-bras.

Tout en songeant aux sages paroles que lui avait données Westmoreland, Scofield regagne sa cellule. Tandis que son codétenu chantonne un petit air en espagnol, le jeune prisonnier regardait son avant-bras gauche avec attention. À l'aide d'un miroir qu'il place en-dessous de son avant-bras, il réussit à lire les inscriptions qui étaient tatouées à l'envers : une série de chiffres - 111 2 1147 - ainsi que deux mots assez énigmatiques - ALLEN SCHWEITZER. Après avoir observé son tatouage, Michael inscrit ces informations sur un bloc de papier qui se trouve sur la table de sa cellule. À peine avait-il eu le temps de noter ce qu'il voulait qu'il fut interrompu par Sucre qui s'était arrêté de chanter. Michael s'empresse de mettre cette petite note dans sa poche quand son ami lui signale que la chasse d'eau ne fonctionnait plus. Il lui demande ce que cela signifie mais Sucre se contenta de lui dire que des fouilles allaient se faire et il se précipite vers les barreaux pour voir ce qui se passait. Paniqué, il vit des gardes casqués investir les couloirs de la prison avec des chiens policiers. Revenant vers lui, Sucre explique à Michael que l'eau avait été coupée pour que les détenus ne puissent pas faire disparaître tout objet interdit. Michael lui affirme qu'ils n'avaient rien à craindre au moment où son compagnon de cellule soulève son matelas pour lui montrer un petit sachet de drogue. À peine l'avait-il vu que Sucre s'empresse de le débarrasser en le lançant à travers les barreaux pendant que les autres prisonniers jetaient des détritus sur les gardiens qui étaient en train de gravir les escaliers qui menaient à leurs cellules. Fernando, occupé, demande à Michael d'en faire autant avec l'objet qu'il avait caché sous la table de leur cellule. Scofield obéit et découvre qu'un couteau artisanal y était dissimulé. Étonné par cette découverte, Michael demande à Sucre de quoi il s'agissait mais le jeune latino lui ordonne de se débarrasser du couteau avant qu'un garde ne s'en aperçoive. Michael était sur le point de faire disparaître l'objet du délit quand le capitaine Bellick surgit devant lui.

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Le capitaine Bellick surprend Michael alors que celui-ci allait se débarrasser du couteau de Sucre.

Le fixant dans les yeux, le chef des gardiens de Fox River donne l'ordre à l'un de ses subalternes d'ouvrir la porte de la cellule de Michael Scofield. Celui-ci obéit et Bellick se retrouve devant Scofield pour regarder d'un peu plus près le couteau qu'il tenait dans sa main. Il lui demande s'il s'était équipé pour la révolte raciale qui ruminait dans l'air puis lui ordonne de lui donner son arme. Scofield obéit et le chef des gardiens put examiner à loisir l'arme rudimentaire que Michael avait en sa possession. Maintenant, le jeune prisonnier était à sa merci. Bellick fit mine de sourire en lui demandant s'il se préparait à choisir un gang ou s'il comptait "se faire" un surveillant. Le directeur de la prison arrive à cet instant et le chef des gardiens l'informe de sa découverte en lui remettant l'objet du délit. Henry Pope demande à Michael si ce couteau lui appartenait. Derrière lui, Sucre retenait son souffle, mais Scofield ne répondit pas. Face à son entêtement, Pope observe les deux détenus puis signale à Michael qu'il n'était pas doué pour le mensonge avant d'envoyer Sucre au cachot. Celui-ci obtempère tout en jetant un regard suppliant à son ami qui ne pouvait rien faire pour le sauver. Bellick, quant à lui, semblait ravi que Scofield soit seul. Il aurait alors le temps de fouiller plus à fond la cellule de Michael. Mais le directeur n'est pas de cet avis et lui ordonne de continuer ailleurs sa tournée d'inspection. Bellick, étouffant sa rage en comprenant que sa proie était maintenant « dans les petits papiers » du directeur. Il attend que ce dernier se soit éloigné pour se tourner vers Michael. Le regardant droit dans les yeux, le chef des gardiens de Fox River lui fit comprendre que si Pope est bien le maître de la prison dans la journée, c'était lui, Bellick qui dirigeait la nuit. Puis, sur ces mots, il ordonne qu'on referme la grille devant Michael impassible.

102-087

Michael retrouve Lincoln à la chapelle de Fox River.

Un peu plus tard dans la matinée, Michael Scofield retrouve son frère à la chapelle de Fox River mais assis sur un banc devant lui. Lincoln, encore intrigué par les révélations de la veille, lui demande discrètement comment il allait opérer pour les sortir de Fox River. Michael lui explique, en lui chuchotant à l'oreille, que l'infirmerie était le maillon le plus fragile dans la chaîne de la sécurité du pénitencier et que c'était par cet endroit qu'ils pourraient tous les deux s'échapper. Mais son plan d'évasion ne pourrait fonctionner que si Michael utilise du PUGNAc, un médicament qui lui permettrait de faire descendre son taux d'insuline au point d'être en hypoglycémie. En prenant cette substance, il pourra faire croire au Docteur Tancredi qu'il est vraiment diabétique. Pourtant un problème se dresse et non des moindres : l'établissement pénitentiaire ne possède pas de PUGNAc en stock dans sa pharmacie. Lincoln s'inquiète que son plan repose sur un "tas de pilules" mais Michael le rassure en lui disant que quelqu'un, actuellement dans ces murs, s'occupe de lui fournir ce dont il a besoin et désigne C-Note, également présent dans la chapelle. Son frère lui fait alors remarquer que ce n'était pas le moment de s'acoquiner avec un "noir" par les temps qui courent mais Michael rétorque que leur relation était bien au dessus des problèmes raciaux. Lincoln, loin d'être rassuré, veux empêcher son jeune frère de continuer son trafic avec C-Note en rappelant à Michael que sa bonne conduite pourrait le faire sortir dans trois ans. Mais Scofield lui signale qu'ils seront sortis de prison bien avant cela. Pourtant son frère reste sceptique, lui informant qu'aucun prisonnier n'a à ce jour réussi à s'évader de Fox River et que son plan était voué à l'échec. Mais Michael n'était pas de cet avis, lui expliquant que chaque détail de son plan d'évasion était étudié par avance et qu'il prenait en compte chaque éventualité. Lincoln, de plus en plus désemparé, essaie de le raisonner en lui disant que son plan était sûrement parfait en théorie mais qu'il ne pouvait pas se fier à des individus aussi imprévisibles qu'Abruzzi, également présent dans la chapelle, qui pour un simple regard de travers serait capables de le faire égorger. Michael le rassure une nouvelle fois en lui répondant qu'il n'était ni plus ni moins qu'un détenu qui faisait son temps sans chercher les embrouilles. Voyant qu'il n'arriverait pas à le convaincre de cette manière, Lincoln lui fait remarquer qu'il ne pourrait même pas sortir de sa cellule. Ce que dément froidement Michael tout en jetant des regards aux alentours pour ne pas être pris sur le fait de parler en cachette avec son frère.

102-123

Michael jette un coup d'œil sur les gradins qui entourent la cour de promenade de la prison de Fox River.

Un peu plus tard, Michael sort de la chapelle avec d'autres prisonniers et pénètre dans la cour de promenade de la prison de Fox River. Là, il repère des bancs sur des gradins qui parurent l'intéresser. Jetant des coups d'œil aux alentours pour vérifier que personne ne l'observait, il s'avance vers ces gradins pour examiner avec attention, du bout des doigts, les vis fixées dans le bois des bancs. Après avoir tâtonné pendant quelques minutes, il trouve ce qu'il recherchait, une vis spéciale numérotée 111 211 47 fichée dans un banc. À cet instant, Michael repense aux plans de la prison qu'il avait étudiés en long, en large et en travers dans son appartement de Chicago. Il se revoyait repérer ce type de vis sur un schéma technique. Puis, gravissant tranquillement les gradins, il s'installe sur le banc, et à l'aide d'une pièce de monnaie qu'il avait sortie de sa poche, entreprend de retirer discrètement la vis tant convoitée. À peine avait-il commencé son ouvrage que Michael fut interrompu par un détenu assis derrière lui, qui lui fait remarquer que le banc sur lequel il était assis se trouvait dans le secteur administré par T-Bag, un nom parfaitement inconnu pour Michael. Le détenu irascible lui précise que ce T-Bag avait kidnappé, violé et tué une demi-douzaine de garçons et filles en Alabama. Scofield lui demande alors si ce T-Bag était son vrai nom quand l'intéressé fit son apparition en lui affirmant avec sarcasme que c'était effectivement lui, T-Bag.

102-147

Michael rencontre pour la première fois T-Bag, accompagné de Maytag, dans la cour de promenade de la prison de Fox River.

Michael tourne la tête et vit un homme assez fin, portant un bouc, vêtu d'un tee-shirt blanc et d'un pantalon bleu pétrole et coiffé d'une casquette de même couleur. Il était accompagné d'un jeune détenu qui le suivait docilement, la main droite tenant la poche gauche retournée du pantalon de T-Bag. Scofield était sur le point de quitter le banc quand son propriétaire lui demande de rester assis. Obéissant, il regarde T-Bag prendre place à côté de lui. Pour mettre en confiance son nouvel ami, T-Bag lui avoue qu'il était ravi de rencontrer un prisonnier tel que lui. Cela ne faisait que trois jours que Michael était à Fox River que déjà il avait une solide réputation dans la prison. De sa voix enjôleuse, il essaie d'amadouer Scofield en lui disant qu'il était « très mignon ». Michael le laissa parler tout en restant concentré sur son ouvrage : il sentait la vis sortir de plus en plus de son logement et le contretemps que symbolisait sa rencontre avec T-Bag l'embarrassait grandement. Ce dernier, regardant un groupe de détenus noirs en train de se muscler avec des poids et des haltères, pense que les « Hérissons » (les détenus noirs) intimidaient son nouveau compagnon qui avait dû se refugier, semble-t-il, sur son banc pour bénéficier de sa protection. En tant que grand défenseur de la cause blanche dans la prison de Fox River, il avoue à Michael qu'il comptait reconquérir le terrain de basket, un lieu encore contrôlé par les prisonniers noirs, et lui affirme qu'il n'avait rien à craindre tant qu'il resterait avec lui, d'autant plus qu'il trouvait Scofield très à son goût. Joignant le geste à la parole, T-Bag lui montre la poche gauche de son pantalon que tenait fermement Maytag en lui disant qu'il n'aura qu'à la tenir pour mener une vie « douce et tranquille » en prison. Mais Michael décline poliment sa proposition en précisant que T-Bag semblait déjà avoir une « petite amie ». Il faisait en effet allusion au jeune détenu qui lui tenait toujours sa poche retournée. Pour le rassurer, ce dernier lui répond qu'il avait encore une poche disponible. Michael ne se démonta pas et refusa une nouvelle fois sa protection. T-Bag tente de l'effrayer en lui disant que les « Hérissons » allaient s'occuper de lui, mais Michael reste sur ses positions. T-Bag, hors de lui, lui ordonne de quitter immédiatement son banc. Michael s'exécute sans protester tout en songeant à la vis qu'il n'avait pas eu le temps de récupérer. Sans se retourner, il entend T-Bag lui proférer des propos pleins de menaces : « Si tu t'approches de ces gradins encore une fois et ce seront plus que des mots que nous nous échangerons. Si tu vois ce que je veux dire... »

102-170

Lincoln se morfond dans sa cellule d'isolement.

102-184

Lincoln à l'époque de son idylle avec Veronica.

Au même instant, Lincoln se morfond dans l'obscurité de sa cellule d'isolement. Rasant les murs, il repense à son passé, à l'époque où il était encore libre et où il vivait une belle histoire d'amour avec Veronica. Il se revoyait ensemble dans le même lit après que la jeune femme fût diplômée docteur en droit à la prestigieuse université Baylor Law School, au Texas. Elle était revenue pour le voir et il était heureux quand elle lui fit part qu'elle pensait constamment à lui. Lincoln, de son côté, lui avoua qu'il avait fait de nombreuses erreurs dans sa vie mais lui promit solennellement qu'il allait changer grâce à elle. Et Veronica, pour le rassurer, lui dit qu'il y arrivera avant de l'embrasser tendrement sur la bouche. Interrompant subitement ce baiser, Lincoln voulut immortaliser ce moment de bonheur en se relevant du lit pour prendre un appareil photo qui se trouvait sur la table de chevet, proche de leur lit. Veronica, encore sur le coup de la surprise, le laissa faire et, contre son gré (peut-être parce qu'elle se trouvait sans doute affreuse), fut prise en photo en sa compagnie. Mais la brusque réalité des choses fit souffrir Lincoln qui revint se morfondre entre les quatre murs de sa prison.

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Michael retrouve C-Note dans la cour de la prison pour lui demander où il en était avec le Pugnac.

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Le gang de T-Bag arrive au moment où Michael tente de récupérer sa vis dans la cour de promenade de Fox River.

Dans la cour de promenade de la prison, Michael retrouve C-Note. Tout en marchant, le frère de Lincoln lui demanda où il en était avec le PUGNAc et le « Pharmacien » de Fox River lui dit qu'il s'en occupait. Scofield lui avoue qu'il avait un besoin urgent de ce médicament ; ce qui intrigua C-Note qui s'était arrêté de marcher. Perplexe, il lui demande pourquoi il était tellement pressé de revenir à l'infirmerie de la prison ; et Michael, pour toute réponse, lui promit qu'il lui avouerait tout en échange du précieux PUGNAc. Une promesse qui n'arrangeait toujours pas C-Note qui le vit s'en aller rejoindre les gradins administrés par T-Bag. Ces derniers étaient maintenant déserts et Michael en profite pour y reprendre la vis qu'il avait due laisser auparavant. Tandis qu'il dévissait l'objet tant convoité, il vit arriver du fond de la cour le gang de T-Bag qui marchait à grands pas vers sa direction. Accélérant son mouvement, Michael réussit à sortir la vis de son logement et à la glisser précipitamment sous son bras au moment où T-Bag, toujours escorté par Maytag, arrive à sa hauteur. Rappelant au jeune prisonnier que l'endroit où il se trouvait appartenait à la « famille » – famille à laquelle il lui avait bien fait comprendre qu'il ne voulait pas en faire partie, il remarque l'objet que Scofield tentait de dissimuler sous son regard et lui demande poliment de le lui remettre. Michael dut s'exécuter et donna la vis à T-Bag qui s'empressa de l'examiner. Il lui avoua sur l'instant que l'objet qu'il tenait dans sa main était « un joli bout de métal » capable de blesser ou de tuer quelqu'un. Mais une question restait en suspens : à quoi cette belle arme servirait à Michael ? T-Bag, cherchant la réponse, lui demande contre qui il voulait l'utiliser et sous-entendit que Scofield serait peut-être du côté des Noirs et conclue que son jeune visiteur était « blanc à l'extérieur et noir comme du charbon à l'intérieur ». Pour prouver ses dires, il le menace « d'aller jeter un coup d'œil pour le savoir... » Il était sur le point d'agresser Michael avec la vis quand il fut interrompu par un garde qui faisait sa ronde. Faisant mine de bâiller, T-Bag passe la vis au détenu qui le suivait en la cachant dans une poche de son pantalon tout en informant Michael qu'il allait garder la vis pour plus de sûreté. Devant eux, le gardien les obligea à se disperser car il n'aimait pas trop qu'un groupe de prisonniers soit trop près du grillage. T-Bag s'exécute et ordonne Michael d'en faire autant. Ce dernier regarde longtemps le chef de la bande tout en le jaugeant du regard puis, sans prononcer un mot, tourne les talons bien qu'il sentît derrière lui les sourires et les moqueries des acolytes de T-Bag.

102-310

Bellick passe devant la celulle de Michael Scofield et envisage de la fouiller de fond en comble.

102-319

Bellick découvre d'étranges inscriptions notées sur un bloc-notes.

Pendant Michael se trouvait dans la cour de promenade, Bellick en profite pour visiter les cellules de la prison de Fox River. Il passe devant une en particulier qui était restée ouverte : celle de Scofield et de Sucre. Sans se faire prier, il entre dans la pièce exiguë et commence à fouiller sous les matelas et les taies d'oreiller à la recherche d'un éventuel objet louche. Puis il va jusqu'à la petite table de la cellule et bouleverse tout ce qu'il y avait dessus. Secouant en tous sens livres et cahiers, il remarque, tandis qu'il fouillait sous la table, d'étranges griffures sur le bloc-notes laissé en évidence. Intrigué par cette trouvaille, il passe la main dessus et sent sous des doigts que quelqu'un avait noté quelque chose récemment. Poussé par la curiosité, il se saisit d'un crayon de papier et commence noircir la feuille de papier jusqu'à ce que d'étranges inscriptions apparaissent : ALLEN SCHWEITZER 111 211 47. En découvrant ces mots, Bellick est de plus en plus intrigué et, détachant la feuille du bloc-notes, voulut percer ce mystère.

102-325

Michael tente d'approcher Abruzzi pour qu'il l'aide à récupérer la vis confisquée par T-Bag.

Tandis que Bellick essaie de savoir ce que manigançait Scofield, ce dernier se trouvait toujours dans la cour de promenade de Fox River. Il aperçoit derrière des grillages John Abruzzi près du dépôt où étaient entreposés les outils utilisés pour entretenir les espaces verts de la prison. Après un court moment d'hésitation qui lui parut un siècle, il s'élance et va à la rencontre d'Abruzzi pour lui demander un service. Michael voulait que le mafieux puisse se servir de son autorité pour obliger un prisonnier à lui rendre ce qui lui avait pris. Mais c'était donnant-donnant : Abruzzi voulait tout de suite savoir où se trouvait son ennemi juré. Il force donc Michael à lui dire tout ce qu'il savait en échange de ce service. Mais le frère de Lincoln se tait, lui promettant juste de lui révéler la cachette de Fibonacci en temps voulu, au moment où ils seront sortis de prison et pas avant. Pour l'obliger à admettre cet état de fait, Michael rappelle à Abruzzi qu'il ne pourra pas sortir de Fox River vivant puisqu'il était condamné à perpétuité et sans conditionnel. Il était donc la seule personne à pouvoir le faire évader de Fox River. Tout en le regardant dans les yeux, Abruzzi lui fait part de ses sentiments ç son égard en pensant que son idée d'évasion n'était rien d'autre que du bluff avant de s'en aller vaquer à ses occupations. Dépité et voyant qu'il n'avait pas réussi à le convaincre, Michael le vit partir sans pouvoir le retenir.

102-329

Abruzzi reçoit la visite de deux de ses anciens associés.

Mais ce que Michael ignorait c'était qu'Abruzzi avait reçu la visite de deux de ses anciens "associés" : Philly Falzone et Anthony Smallhouse. L'ancien mafieux s'assoit devant eux dans la salle des visites et commence à parler. Il était étonné qu'un homme tel que Falzone puisse se déplacer pour aller le voir. C'était un honneur qu'il ne cachait pas. Pour ce qui était de Smallhouse, c'était différent. Il avoue à son ancien patron que ce dernier n'avait plus aucune autorité sur le milieu et qu'il était un homme fini. Ce que réfute violemment Abruzzi qui voyait dans ces paroles une attaque personnelle à son encontre. Pour ne rien n'arranger, Falzone rapporte à Abruzzi que le bruit courait qu'une personne dans la prison connaissait la cachette de Fibonacci et que son ancien associé n'avait rien fait pour en savoir plus. Abruzzi rétorque que c'était faux en leur affirmant qu'il était sur le point de connaître son emplacement. Mais pas assez vite au goût de Falzone qui lui informe que Fibonacci était une menace pour lui et ses associés s'il osait témoigner à l'audience du Congrés tenu pour le mois prochain. Si Abruzzi ne faisait rien pour les aider, Falzone serait obligé de le menacer en lui rappelant que leurs épouses respectives étaient amies et que leurs enfants fréquentaient la même école catholique. Il serait alors regrettable que ces derniers n'aient un mauvais accident. Face à cet odieux chantage qui menaçait la vie de ses enfants, Abruzzi leur certifie qu'il allait retrouver rapidement Fibonacci. Fort de leur succès, Falzone et Smallhouse prennent congé de leur ami qui semblait étonné et soulagé que ses anciens camarades lui accordent encore leur confiance.

102-330

Sucre attend impatiemment qu'on vienne le libérer pour qu'il puisse passer un coup de téléphone à Maricruz.

102-331

« Tu entends les trompettes, Gueule d'ange ? Je sais que tu les entends... Le jour du jugement va arriver très bientôt... ».

Pendant cette entrevue, Sucre est encore dans son cachot en train de se morfondre. Faisant les cent pas comme un dératé, il semblait paniqué. Au bout d'un moment, il va jusqu'à la porte de sa cellule et tape dessus pour demander au gardien qui le surveille de pouvoir passer un coup de téléphone à sa petite amie. Mais ce dernier ne veux rien entendre et le laisse seul dans sa cellule malgré les vaines réclamations du prisonnier qui, triste et dépité, deait se résoudre à attendre la fin de son emprisonnement. Au même instant, dans le bureau administratif de la prison de Fox River, Bellick effectue des recherches sur un détenu répondant au nom d'Allen Schweitzer auprès d'un collègue. Mais ce dernier, après avoir consulté la liste des prisonniers sur son ordinateur, avoue à son chef que ce nom n'y figurait pas. Partagé entre déception et colère, Bellick quitte précipitamment les bureaux pour s'occuper de ses affaires sans se douter qu'une guerre des gangs se préparait. En effet, de la chapelle jusqu'à leur cellule, les prisonniers de chaque camp s'arment comme ils le peuvent, de couteaux rudimentaires et de bris de verre, attendant le moment fatidique. C'était ce que ressent Michael lorsqu'il quitta la cour de promenade pour regagner sa cellule en compagnie d'un associé de C-Note.

102-340

Michael est surpris par T-Bag alors qu'il recherchait la vis Allen Schweitzer.

102-420

C-Note, ayant surpris la conversation de Scofield et T-Bag ne sait plus quoi penser.

Arrivé devant le couloir des cellules, Michael profite qu'un des acolytes de T-Bag ne soit plus là pour aller fouiller à son aise la cellule de l'intéressé. Scofield voulait récupérer son bien et pour se faire tentait le tout pour le tout pour y parvenir. Soulevant un matelas, il découvre une photo sur laquelle se trouvait Maytag, la « petite amie » de T-Bag, avec deux de ses proches. Voulant chercher plus loin, il fouille davantage au moment où il est surpris par le maître des lieux, accompagné de Maytag, qui demande ce qu'il faisait dans sa cellule. Voyant qu'il était piégé, Michael imagine un stratagème qui pourrait le sauver en lui disant froidement : « Je veux être des vôtres. » D'abord étonné par un tel retournement de situation, T-Bag voulut savoir si les convictions de Scofield étaient vraiment sincères. Mais ce dernier ignorait qu'il était observé. En effet, C-Note qui était occupé à faire des pompes s'était subitement arrêté en reconnaissant la voix de Michael. Il se relève et, discrètement, jette un coup d'œil sur ce qui se passait en contrebas de sa cellule. Il voit Scofield en train de discuter avec T-Bag, son pire ennemi à Fox River. Son sang ne fit qu'un tour mais, sans trahir sa présence, il suivit attentivement leur conversation qui se déroulait devant ses yeux. Michael voulait faire partie du gang de T-Bag pour pouvoir se battre. Or, pour cela, il lui fallait une arme et la vis qu'il avait réussi à dénicher du banc pouvait faire l'affaire. Cependant, T-Bag voulait tester le jeune homme en lui affirmant que s'il désirait effectivement se battre, il devait faire ses preuves lors du prochain appel des prisonniers qui aurait lieu le soir même car c'était à ce moment là que la guerre des gangs allait commencer. Mais Scofield insiste pour récupérer la vis qu'il avait prise sur les gradins afin de se préparer à l'affrontement qui était imminent. Et devant son empressement, Maytag, qui suivait son maître en tous lieux, le nargue en lui montrant outrageusement la vis tant convoitée. Mais au lieu de la lui rendre, il lui donne pour toute arme un simple bâtonnet de glace qu'il glissa dans la poche de la chemise de Michael. À cet instant, une sonnerie retentit annonçant la fermeture des cellules. T-Bag retient un moment Scofield en lui avertissant une nouvelle fois qu'il devra prouver ce qu'il vaut pour pouvoir bénéficier de sa confiance. C-Note, de son côté, en avait assez vu. Il s'empresse de regagner sa propre cellule et rumine sa colère sans savoir quoi penser.

102-430

Michael est accosté par Bellick qui lui demande s'il connaît un certain Allen Schweitzer.

Dans l'après-midi, Michael revient dans la cour de promenade de la prison. Adossé contre le grillage de l'enceinte, il regarde un groupe de prisonniers noirs déambuler dans la cour, cherchant des noises avec les détenus blancs qui s'y trouvaient. Tandis qu'il observe cette scène, il sent derrière son dos une présence familière qui ne le fait pas sursauter : c'était le capitaine Bellick. Celui-ci était venu à sa rencontre pour lui demander sur un ton calme : « Allen Schweitzer... Ça te dit quelque chose ? » À l'énoncé de ce nom, Michael reste calme et, après quelques secondes de silence, lui fait part qu'il ne connaissait pas ce nom. Le chef des gardiens de Fox River doutait de la sincérité du prisonnier mais, devant l'attitude ordonnée de Scofield, tourne les talons pour vaquer à ses occupations journalières. Alors qu'il s'éloignait, Michael le regarde un instant. Comment se fait-il que Bellick puisse connaître ce nom ? Y aurait-il eu des fuites ? Il ne savait plus quoi penser.

102-435

C-Note montre à Michael qu'il a réussi à trouver un flacon de PUGNAc.

Un peu plus tard dans la journée, Michael se trouve dans la salle des douches de la prison. Tandis qu'il se réajuste pour quitter la pièce, quelqu'un lui tapote l'épaule. Se retournant brusquement, il a la surprise de reconnaître C-Note qui lui avait apporté quelque chose. C'était un flacon de PUGNAc. Michael esquisse un sourire en songeant que son plan allait enfin fonctionner comme il l'espérait. Son ami lui fait signe de le suivre et Scofield lui emboîte le pas après avoir jeté un coup d'œil discret sur les deux gardes qui surveillaient la salle des douches. Voyant qu'ils ne faisaient pas attention à lui, il alla à l'endroit où se trouvait C-Note, une salle sombre et carrelée avec des barreaux sur un des murs. Là ils seront plus tranquilles pour discuter. Sur un ton aimable, il accueille Michael. Tout en le congratulant, il le bloque contre les barreaux avec l'aide de deux complices. Étouffant à moitié, le frère de Lincoln découvre avec stupeur que C-Note avait surpris sa conversation avec T-Bag, son pire ennemi. De ce fait, il pense justement que Michael appartenait à la « Jeunesse hitlérienne » qu'il exècre au plus haut point. Le menaçant de le tuer sur l'instant, Scofield lui certifie qu'il avait rejoint cette bande que dans le but de récupérer quelque chose dont il avait besoin. Ne le croyant pas, C-Note, sur le ton de la moquerie, lui rétorque en lui montrant et en secouant les pilules de PUGNAc : « Tu vois, c'est marrant... Parce que moi aussi, J'ai quelque chose dont t'as besoin... Tu veux ton PUGNAc, Gueule d'ange ?... Hein ?... » Et sur ces mots, il ouvre le couvercle du flacon et le vide entièrement sous les yeux de Michael, désemparé. Ce dernier le voit mettre les précieuses pilules dans sa poche tout en jetant avec mépris la boîte en plastique sur le sol. Lui laissant la vie sauve, C-Note annonce à Michael que sa chance venait de tourner et qu'il avait choisi le mauvais camp. Puis, sans prononcer d'autres paroles, il s'en alla avec ses hommes sans se retourner. Scofield, de son côté, reprend son souffle. Tout en regardant la boîte vide dans laquelle se trouvaient les pilules de PUGNAc, il ne peut réprimer un mouvement de violence en tapant violemment sur les barreaux tout en se maudissant d'avoir été aussi stupide.

102-440

Sur un ton accusateur Veronica annonce à Lincoln qu'elle a visionné la cassette vidéo sur laquelle il commet l'assassinat de Terrence Steadman.

102-450

Lincoln, le soir du meurtre de Terrence Steadman.

Au même moment, dans la section la plus sécurisée de Fox River, Lincoln apprend qu'il a une visite. Escorté par un garde, il avance les pieds enchevêtrés par des chaînes jusqu'au parloir où l'attend Veronica. En la revoyant, il lui sourit et son cœur se remet à battre mais il s'aperçoit en la regardant mieux qu'elle n'était pas satisfaite de le revoir. Elle semble même mal à l'aise. Tout en le fixant dans les yeux, elle lui reproche d'avoir été responsable de l'incarcération de Michael et le supplie de l'empêcher de faire n'importe quoi même s'il croit son frère innocent du crime dont on l'accuse. Les choses ne s'arrangent pas pour Lincoln lorsqu'elle lui annonce qu'elle avait visionné la cassette de surveillance du parking enregistrée au moment de l'assassinat de Terrence Steadman. Lincoln lui assura que la vidéo qu'elle avait visionnée était truquée et que cela ne reflétait aucunement la réalité. Pour prouver ses dires, il lui raconte ce qui s'était réellement passé. Le soir du meurtre de Terrence Steadman, il avait fumé de la drogue pour se donner du courage mais lorsqu'il était arrivé jusqu'à la portière de la voiture de son ancien patron, le revolver braqué pour l'abattre, il s'était aperçu que sa future victime était déjà morte. En voyant cette mise en scène, Lincoln comprend qu'il avait été piégé. Pourtant il reconnaît à Veronica qu'il était venu dans ce parking pour régler une dette. En effet, son ancien associé, Crab Simmons, lui réclamait 90 000 dollars et pour être quitte, il devait abattre un dealer véreux. Pour sauver sa dignité, Lincoln jure une fois de plus qu'il s'était fait piégé et que des personnes haut placées s'étaient arrangées pour qu'il soit dans le même parking que Terrence Steadman. Mais pour son plus grand malheur, Veronica ne croit pas à la thèse du complot. Lincoln joue alors son dernier va-tout en lui avouant que ce n'était pas lui qu'on voulait le faire piéger mais Steadman. Sur le coup de la surprise, Veronica lui explique que le frère de la Vice-Présidente était un saint aux yeux de tous. La seule personne qui aurait eu les raisons de l'assassiner était Lincoln. Devant son obstination à ne pas le croire, le frère de Michael lui demande pourquoi avait-elle pris la peine de venir le voir alors qu'elle menait sa propre vie sans lui. Voyant que ses propos la bouleversent de plus en plus, il ajoute que si ce qu'ils avaient vécu ensemble dans le passé avait encore de l'importance pour elle, elle chercherait à découvrir la vérité pour le disculper. La jeune femme lui répond, les larmes aux yeux, que la vérité qu'elle avait vu sur cette cassette était peut-être la version officielle et, avec remords, prend congé de Lincoln. Celui-ci la regarde partir et sombre lui aussi dans le désespoir.

102-460

Des heurts entre prisonniers blancs et noirs commencent à se faire sentir dans la cour de promenade de Fox River.

102-465

De son côté, Sucre se morfond de ne pas avoir pu souhaiter l'anniversaire de Maricruz.

Alors que cette douloureuse discussion s'achevait, de violents heurts se font sentir dans la cour de promenade de la prison de Fox River. Des prisonniers blancs cherchent en effet des histoires avec des détenus noirs qui font du sport en soulevant des haltères. Tout en proférant des menaces, ces derniers les chassent facilement de leur territoire. Cet événement anodin prouve de façon flagrante que la situation entre les deux communautés était devenue houleuse et qu'il était clair qu'elle allait se dégénérer dans les prochaines heures. Pourtant tout ce qui se passait dans l'enceinte du pénitencier de Fox River ne préoccupait aucunement Sucre qui se morfond toujours dans son cachot d'isolement. Pour passer le temps, avachi sur sa couchette, il a l'idée d'inscrire sur le sol de sa cellule I love Maricruz (J'aime Maricruz). Il grave cette inscription avec une pièce de monnaie quand il s'arrête brusquement. Regardant l'heure sur sa montre, il s'était aperçu qu'il avait oublié quelque chose d'important. Se relevant du lit, il va jusqu'à la porte de sa cellule pour demander au gardien de le faire sortir un instant afin de pouvoir passé un coup de téléphone. C'est en effet aujourd'hui l'anniversaire de sa petite amie. Mais le gardien reste sourd à sa demande et referme le judas devant son nez tout en se moquant de lui. Lorsqu'il est de nouveau seul dans sa cellule, il tape désespérément sur la porte en acier pour le faire rappeler mais, voyant qu'il ne pouvait plus rien faire, il s'affaisse de tout son long pour pleurer de dépit.

À l'extérieur de Fox River[]

102-149

Veronica rencontre Tim Giles, l'avocat qui avait défendu Lincoln Burrows durant son procès pour le meurtre de Terrence Steadman.

Dans la cour du palais de justice de Chicago, Veronica Donovan tente de parler à un homme noir assez corpulent tandis que celui-ci s'affairait à partir avec un énorme paquet de dossiers dans un caddie. Elle voulait savoir s'il était Tim Giles, l'avocat qui avait défendu Lincoln Burrows durant son procès et lui demande s'il pouvait lui accorder quelques minutes de son temps si précieux. Ce dernier accepte à contrecœur de parler de cette affaire encore fraîche dans sa mémoire après avoir su que la jeune femme qui l'avait accosté était une ancienne petite amie de l'accusé et non une journaliste. Giles lui explique qu'il s'était battu comme un pauvre diable pour faire innocenter Lincoln mais de nombreuses preuves accablaient son client qui était coupable du crime dont il était accusé, à savoir le meurtre du frère de la Vice-Présidente. L'ancien avocat de Burrows fait part à Veronica que Lincoln travaillait pour Terrence Steadman et qu'ils avaient eu avant la mort de ce dernier une vive altercation en public à la suite de quoi il avait été renvoyé. Deux semaines plus tard, Steadman a été tué. L'arme qui avait servi à son assassinat avait été retrouvée au domicile de Lincoln ainsi que le sang de la victime sur ses vêtements. Fort de ces propos, Veronica désire savoir si on avait pensé à faire témoigner Crab Simmons, l'homme qui aurait pu innocenter Lincoln aux dires de ce dernier. En évoquant ce nom, Tim Giles lui répond que cet individu avait un casier judiciaire assez chargé et que son témoignage aurait été peu crédible aux yeux de la justice. Pourtant Veronica ne veux pas en rester là et demande à Giles si elle pouvait rencontrer ce Simmons. L'ancien avocat de Lincoln ne fait aucune objection à sa demande en lui affirmant seulement qu'aller voir cet homme ne lui servirait à rien. Puis, sur ces mots, Tim Giles quitte la cour du palais de justice avec ses dossiers en laissant seule Veronica, encore étonnée de le voir partir aussi vite.

102-421

Veronica reçoit la visite de Tim Giles, dans son bureau d'avocat chez Bianchi et Guthrie.

102-425

Veronica visionne la cassette de l'assassinat de Tim Giles, et n'en croit pas ses yeux en découvrant que le meurtrier était bel et bien Lincoln Burrows.

Un peu plus tard dans la matinée, Veronica reçoit la visite de Tim Giles dans son bureau d'avocat chez Bianchi et Guthrie. Escorté par Wendy, la secrétaire de Veronica, il était venu pour lui présenter des excuses du comportement qu'il avait eu le matin même au palais de justice. La jeune femme remercie cette marque de courtoisie et comprend pourquoi l'ancien avocat de Lincoln s'était comporté de cette façon : il était nerveux à cause de l'imminence de l'exécution de son client. Pour justifier sa venue, Giles remet à Veronica une enveloppe en papier kraft dans lequel contenait la cassette de surveillance du parking enregistrée au moment de l'assassinat de Terrence Steadman. En lui donnant cette enveloppe, il lui confie que le procès de Burrows était à huis-clos et que personne en dehors de la salle d'audience n'avait pu voir cette vidéo. Avant de partir, Tim Giles précise à sa consœur que cette dernière preuve pouvait lui servir à tirer un trait à son projet de révision de l'affaire Burrows. Mais Veronica n'en était pas convaincue. Elle prend quand même la peine de visionner la cassette et est stupéfaite par ce qu'elle vit : la voiture de Terrence Steadmand s'arrêter dans le parking et un homme sombre au crâne rasée gagner la portière conducteur pour y tirer deux coups de feu. Veronica n'en croyait pas ses yeux. En très gros plan, elle reconnaît son premier amour commettre l'irréparable. Elle est de plus en plus bouleversée lorsqu'elle voit Lincoln examiner sa victime pour vérifier qu'elle était bien morte...

102-470

Maricruz hésite à suivre son ami Hector à la soirée d'anniversaire qui lui aie consacrée.

Le soir, dans les rues de Chicago, une limousine s'arrête devant un night-club. Hector, en galant gentleman, aide à sortir les trois jeunes femmes qui y étaient installées, toutes aussi jolies les unes que les autres. La dernière de ces demoiselles, qui n'était autre que Maricruz, hésite un instant à quitter la voiture. Hector la taquine pour la forcer à le suivre à la soirée qui lui était consacrée. C'était en effet aujourd'hui l'anniversaire de la petite amie de Fernando Sucre mais celle-ci n'avait pas le cœur à s'amuser. Devant son hôte, la jeune femme demande à rentrer chez elle en prenant un taxi. Ne voulant pas la quitter, Hector comprend que son amie avait attendu toute la journée un coup de fil de son cousin mais celui-ci ne l'avait même pas dénié à l'appeler. Profitant de son désarroi, il lui confie que Fernando était un « fainéant » qui ne la méritait pas et lui conseille de continuer à vivre sa vie sans lui. Encore hésitante, Maricruz se laisse convaincre et suit Hector dans le night-club pour fêter son anniversaire.

14 avril 2005[]

À l'extérieur de Fox River[]

102-480

Tim Giles est accosté par Paul Kellerman au palais de justice de Chicago.

Au palais de justice de Chicago, Tim Giles est accosté par deux agents des services secrets qui l'attendaient. Malgré son refus d'obtempérer, il doit se résoudre à écouter Paul Kellerman après que celui-ci lui aie montré son badge. Tout en marchant, Kellerman lui informe qu'il est au courant de sa demande de document concernant l'affaire Burrows et en particulier de la copie qui avait été faite de la cassette de surveillance montrant l'assassinat de Terrence Steadman. Giles ne dément pas ces informations tandis qu'il récupère son attaché-case des mains de Daniel Hale qui le regardait de haut. Paul Kellerman lui demande alors les raisons d'une telle demande et l'ancien avocat de Lincoln Burrows ne se fait pas prier : c'était de prouver à l'ex-petite amie de son client qui croyait encore à son innocence que celui-ci était bel et bien coupable du meurtre dont il était accusé. Mais Hale lui fait remarquer que cette femme était en possession de la cassette et cette réflexion ne plaî pas à Tim Giles. Celui-ci, s'armant de la loi sur la liberté d'information, affirme qu'elle avait autant le droit d'examiner cette preuve que les deux agents avec qui il parlait. Voulant absolument les quitter, Kellerman calme Tim Giles en lui demandant aimablement l'identité de cette personne. Piégé, ce dernier s'exécute non sans une certaine gêne.

102-490

Veronica Donovan demande à la mère de Crab Simmons où se trouve son fils.

Au même moment, sous un ciel gris et pluvieux, Veronica Donovan arrête sa voiture dans un quartier pauvre de Chicago. Sortant de son véhicule, elle voit une femme quitter le domicile des Simmons pour prendre le courrier dans la boîte aux lettres. Armée de son parapluie et marchant entre les gouttes, elle arrive à son hauteur. Tout en se présentant et en donnant sa carte, Veronica voulut savoir si c'était vraiment là qu'habitait cette famille. La personne qu'elle venait d'accoster était Mme Simmons, la mère de l'ancien associé de Lincoln Burrows. La jeune femme lui demande ensuite où pouvait se trouver son fils mais la mère de Crab Simmons, méfiante, refuse de lui parler, lui demandant instamment de la laisser tranquille. Cependant Veronica ne veut pas rester là et prétextant que la vie d'un homme était menacée et que seul Crab Simmons pouvait le sauver, elle réussit à la faire fléchir. Elle apprend alors que l'homme qu'elle recherchait était décédé depuis peu. Désemparée, Veronica laisse Mme Simmons vaquer à ses occupations sans se douter qu'une mystérieuse silhouette, au premier étage de la maison, avait écouté et observé toute la scène.

À Fox River[]

102-500

Michael attend avec hantise l'heure de l'appel des prisonniers.

102-505

Penché sur le corps sans vie de Maytag, T-Bag hurle à Scofield qu'il est un homme mort.

Michael se trouve dans sa cellule et attend le moment tant redouté de l'appel des prisonniers. Celui-ci s'effectue à 19h00 précises sous la surveillance de deux gardes venus spécialement pour ce travail. Ils obligent les détenus à sortir de leur geôle pour se placer devant leur porte. Comme un seul homme, tous s'exécutent sans broncher. À peine était-il dans le couloir que le voisin de Scofield lui dit sur un ton sarcastique : « Prêt à faire le grand saut, Gueule d'ange ?... » comme pour lui signifier que l'heure de la tuerie avait sonné. Michael ne lui répond pas préférant se concentrer sur ce qui allait se passer dans quelques instants et observer les autres détenus qui obéissaient aux ordres des deux gardiens. Ces derniers leur ordonnent de rester immobiles pour être comptés. Il voit Abruzzi s'avancer nonchalamment devant sa cellule ainsi que Westmoreland sortir de la sienne tout en caressant son chat. Jetant un œil devant lui, le frère de Lincoln voit surgir C-Note qui lui lance un regard plein de haine et de ressentiment. L'atmosphère, à cet instant, était devenue électrique et il était clair maintenant que tout allait se dégrader en très peu de temps. Se regardant comme des chiens de faïence, un des prisonniers sort du rang. Un gardien lui ordonne de reculer mais voyant qu'il refusait d'obtempérer, il est contraint d'appeler des renforts. Constatant que tout allait de travers, Westmoreland a la sagesse de rentrer prudemment dans sa cellule en emmenant discrètement son chat puis observe la scène qui se déroulait devant ses yeux. Tandis qu'un des gardiens redemandait au détenu récalcitrant de se remettre derrière la ligne, une bagarre générale éclate. Les prisonniers se ruent les uns contre les autres, blessant et tuant tout ce qui se trouvait devant eux, tandis que d'autres restaient dans leur cellule sans bouger pour ne pas être agressés. Sans même savoir ce qui lui arrivait, Michael fut projeté par-dessus la balustrade qui jouxte sa cellule et se retrouve un étage plus bas, groggy. Rampant sur le sol pour éviter d'être piétiné, il réussit à se redresser et voit que le chaos régnait maintenant dans la prison malgré l'impuissance des gardiens qui s'étaient réfugiés derrière une porte de sécurité. Les coups pleuvaient de toutes parts et le jeune homme vit un instant T-Bag égorger un prisonnier noir qui passait malencontreusement devant la porte de sa cellule. C'était un enfer que Michael devait affronter seul. Pendant qu'il se demandait comment il allait s'en sortir, un détenu l'avait remarqué. C'était Maytag. Pensant peut-être à tort que Scofield était devenu le préféré de T-Bag, il s'élance sur Michael armé de sa vis. Le frère de Lincoln le voit à cet instant et évite de justesse d'être poignardé. Avec facilité, il prend rapidement le dessus et parvient non sans peine à retirer l'arme des mains de son assaillant. Maintenant, muni de sa vis, il peut se relever et regarder de haut Maytag qui ne pouvait s'empêcher de lui lancer des regards de haine. C-Note, de son côté, avait observé toute la scène et, quand il remarqua que Scofield avait remporté le combat, comprit que Michael ne faisait pas vraiment partie du gang de T-Bag puisqu'il avait combattu l'un de ses membres. Cependant Maytag n'en avait pas encore terminé avec Scofield. Il s'était redressé et était de nouveau prêt au combat. Anticipant ses actions, Michael s'était remis en garde et attendit son attaque mais cette dernière n'arriva pas. En effet, voulant de nouveau l'agresser, le « fiancé » de T-Bag en fut empêché par un prisonnier noir qui passait par là et qui lui asséna plusieurs coups de couteau en plein cœur. Tout passa très vite et Michael, horrifié, voit son agresseur tituber devant lui avant de s'effondrer dans ses bras. Tandis que son meurtrier s'éloignait pour commettre d'autres crimes, Maytag, tout en agrippant la chemise de Michael, eut le temps de lui murmurer à l'oreille comme un dernier soupir : « Aide-moi... » avant de succomber à ses blessures. T-Bag, qui s'était redressé à ce moment-là après avoir tué un détenu, les découvrit ensemble et hurla son nom à pleins poumons en pensant que c'était Michael qui avait assassiné son compagnon de cellule. Scofield, de son côté, le voit et laisse échapper le corps sans vie de Maytag qui tomba sur le sol glacé de la prison. Comme paralysé par la mort de son ami, il voulut le venger mais en fut empêché par des grenades de gaz lacrymogène qu'envoyèrent les gardiens pour disperser les prisonniers. Pris dans la bousculade et à demi-suffocant, Michael réussit à regagner sa cellule tandis que T-Bag, fou de haine, s'était agenouillé près du corps de son ami tout en hurlant : « Tu es un homme mort, Scofield ! Tu m'entends ?... Tu es un homme mort !... » Les mains couverts de sang, Michael tente de reprendre son souffle, crachant le gaz qui irritait ses poumons. Il avait néanmoins récupérer sa précieuse vis et quand il voit un prisonnier passer à l'improviste devant la porte de sa cellule, il s'empresse de la brandir pour se défendre. Le front couvert de sueur, il retrouve son calme quand les gardiens actionnèrent la fermeture automatique des cellules. Là, il reprend ses esprits, essayant désespérément d'ôter avec une serviette le sang de Maytag qui maculait encore ses mains, puis s'accroupit contre le mur, serrant sa vis dans ses mains. Il repensr aux événements qui s'étaient déroulés durant l'émeute et en était bouleversé.

102-510

Après l'émeute, Henry Pope condamne les prisonniers à 48 heures de cantonnement dans leurs cellules.

102-515

Après avoir identifié le cadavre de Maytag à la morgue de Fox River, T-Bag jure de venger sa mort.

Un peu plus tard dans la soirée, le calme est revenu dans la prison de Fox River. Henry Pope, visiblement très déçu par le comportement bestial de ses prisonniers, leur annonce sous l'œil attentif du capitaine Bellick qu'ils allaient passer les quarante-huit prochaines heures sans promenade, sans cantine, sans douche et sans visite. Tandis qu'il parlait, Michael s'était empressé de se débarrasser de sa chemise ensanglantée et d'écouter tout ce que le directeur disait. Avant de les quitter, ce dernier les met en garde de ne plus provoquer à l'avenir d'émeute sinon leur peine en serait alourdie. Profitant de ce moment d'accalmie provoqué par le départ du directeur de Fox River, Michael, toujours accroupi, commence à frotter consciencieusement l'extrémité pointue et tranchante de la vis dans le but de la limer. C'était pour lui un travail fastidieux et harassant qui lui demandait beaucoup de temps et de patience. Au même moment, T-Bag était sous bonne garde à la morgue du pénitencier afin d'identifier le cadavre qui s'y trouvait. C'était le corps sans vie de Maytag ; et, tout en regardant son ami, il jure, du plus profond de son cœur, de venger sa mort.

15 avril 2005[]

À l'extérieur de Fox River[]

102-614

Veronica reçoit un curieux coup de téléphone dans son bureau, chez Bianchi et Guthrie.

102-619

Leticia Barris a donné rendez-vous à Veronica dans un endroit public et très fréquenté.

Dans la matinée, Veronica Donovan est à son bureau au cabinet d'avocat chez Bianchi et Guthrie. Elle reçoit la visite de sa secretaire qui lui annonce qu'une certaine Leticia Barris est en ligne. Sa patronne lui demande de lui laisser un message mais Wendy lui annonce que cette femme sortait jadis avec Crab Simmons. Intriguée, Veronica prend la communication. Dès les premiers mots que lui prononce Leticia, la jeune femme parut perplexe. En effet, son interlocutrice lui donnait rendez-vous dans un lieu public ou « ils ne pourraient pas les atteindre.» Étonnée par cette condition, Veronica lui demande : « Attendez... Attendez... Qui ne pourrait pas nous atteindre ? » Affolée par cette question, Leticia Barris voulut raccrocher pensant peut-être que ses informations n'intéressaient pas la jeune avocate mais cette dernière insiste pour la rencontrer en lui demandant l'endroit et l'heure. Obéissant aux indications que lui avait données l'ex-petite amie de Crab Simmons, Veronica se rend à l'endroit convenu et l'attend. Leticia Barris vient à sa rencontre mais lui demande de garder une certaine distance avec elle de peur d'être observées tout en faisant mine de ne pas se connaître. Sans ménagement, elle lui annonce que son petit copain s'était fait assassiné et c'était également le même sort qui était réservé à Lincoln. Veronica, en écoutant cela, n'arrivait pas à comprendre. Elle avait consulté le rapport du légiste et la mort de Crab Simmons a été causée par une forte dose d'héroïne. Mais, aux yeux de Leticia Barris, ce décès n'était qu'une simple mise en scène. En effet, l'ancien associé de Burrows ne pouvait pas se droguer pas à cause de ses problèmes de cœur. En se basant sur l'intérêt que Veronica devait lui porter, Leticia Barris lui fait remarquer qu'il y avait une curieuse coïncidence que l'overdose de Crab Simmons aie eu lieu une semaine après le crime commis par Lincoln. Selon elle, Crab a été tué parce qu'il était au courant d'informations compromettantes qui devaient restées confidentielles et qui touchaient les véritables instigateurs du meurtre de Terrence Steadman. Leticia Barris voulut en dire davantage sur le complot dont furent victimes Crab et Lincoln mais elle s'arrêta subitement de parler au grand dam de Veronica qui la voit examiner les alentours de façon désespérée. Tout en lui disant : « Ils sont là... », l'ex-compagne de Crab Simmons s'en alla précipitamment en demandant à Veronica de ne pas la suivre. Avant de la quitter, elle lui précise qu'elle ne voulait aucunement témoigner et conseille à Veronica de se tenir éloigner de ces gens qui pourraient lui faire du mal. Ne pouvant la retenir, la jeune avocate la regarde courir à travers la place, écartant les passants qui s'y trouvaient. Tandis qu'elle voyait Leticia fuir comme une démente, Veronica scrute à son tour les alentours pour trouver une explication sur le départ précipité de la jeune femme mais ne remarque pas les Kellerman et Hale, postés sur le trottoir d'en face qui mangeaient tranquillement des hot-dogs tout en l'observant.

102-642

Paul Kellerman téléphone à sa supérieure pour lui annoncer que Veronica Donovan peut leur causer des problèmes.

102-653

Au Montana, la supérieure de Kellerman lui donne l'ordre d'éliminer cette menace.

Dans son bureau, après avoir terminé sa mission d'observation, Paul Kellerman a l'air préoccupé. N'arrivant pas à garder son sang-froid, il hésite longuement pour téléphoner et la personne qu'il a au bout du fil et qui résidait à Blackfoot, dans le Montana, dans une charmante petite maison, isolée au bord d'un lac. Cette dernière était en train de couper finement des gousses d'ail dans sa cuisine quand elle reçoit cet appel. C'était une femme, la supérieure de Kellerman. Celui-ci lui annonce qu'une jeune avocate mettait son nez dans leurs affaires, ce qui n'inquiète nullement son interlocutrice qui connaissait parfaitement l'identité de cette "fouineuse" : c'était Veronica Donovan qui avait reçu son diplôme à Baylor avec deux semestres d'avance. C'était donc une adversaire coriace qu'il fallait se débarrasser rapidement. Elle lui charge donc de cette mission tout en lui précisant : « Faites ce qu'il faut pour éliminer le problème. » avant de raccrocher. Sachant où était son devoir, l'agent des services secrets se calme les nerfs en faisant craquer les os de son cou, résolu à tout faire pour mener son plan à bien.

À Fox River[]

102-661

Tout seul, au fond de sa cellule, T-Bag rappelle Michael Scofield à son bon souvenir.

102-678

Michael a réussi à dévisser le rivet qui fixait la plaque métallique des toilettes au mur de sa cellule.

Le soir, l'atmosphère est encore tendue dans la prison de Fox River, vingt-quatre heures avaient passées depuis la fin de l'émeute raciale. La sueur suintant sur son front, Michael continue de limer sa vis en frottant fortement son bout pointu sur le sol en béton de sa cellule. Il était tellement concentré par ce travail qu'il n'avait pris aucune pause depuis lors. En dehors, les autres prisonniers dormaient mais un veillait encore. C'était T-Bag. Celui-ci rappela Scofield à son bon souvenir en lui murmurant, accoudé et les bras légèrement croisés en travers des barreaux de sa cellule : « Tu es là, beauté ?...». En entendant ces paroles, le frère de Lincoln s'était arrêté un instant de limer, attendant anxieusement la suite des propos prononcés par l'ex-codétenu de Maytag : « Je sais que tu es là... Je tiens à ce que tu saches que je ne te lâcherai jamais... Tu pourras t'enfuir nulle part... Souviens-toi : tu es coincé dans ton trou... Coincé comme un porc que je vais me faire le plaisir de saigner...» En entendant ces mots pleins de menace, Michael avait repris sa besogne, assis sur le sol de sa cellule, encore plus motivé que jamais à sortir vivant de Fox River pour échapper à la vengeance de ce dangereux psychopathe. Le temps aidant, le jeune homme parvient à limer correctement le bout de sa vis. Il s'arrête et commence à examiner le résultat de son labeur. À cet instant, il repense aux plans de la prison qu'il avait étudiés à fond dans son appartement et se souvient plus précisément du schéma d'installation des toilettes des cellules du pénitencier. Grâce à ce précieux souvenir, il s'empresse de remonter la manche gauche de sa chemise et applique le bout limé de sa vis sur un cercle tatoué sur son bras afin d'en vérifier le diamètre. Remarquant que tout coïncidait, il se relève et se dirige vers les toilettes de sa cellule. Ces dernières étaient fixées au mur par une plaque métallique, elle-même fixée grâce à un rivet, au dessus duquel apparut l'inscription "SCHWEITZER". Michael insère alors sa vis dans le rivet et parvient à le dévisser complètement. Le tenant entre ses doigts, il peut enfin se réjouir d'avoir réussi la première étape de son évasion...

16 avril 2005[]

À Fox River[]

102-681

De la bouche de son infirmière, le docteur Tancredi apprend que Michael Scofield a un rendez-vous à l'infirmerie.

102-683

C-Note remet à Michael les précieuses pilules de PUGNAc juste avant sa visite à l'infirmerie de la prison.

À l'infirmerie de Fox River, le docteur Tancredi demande à son infirmière quel est son prochain patient de la journée. Cette dernière lui informe qu'il s'agit de Michael Scofield et qu'il avait rendez-vous à 13h00. Au même moment, dans la cour de promenade de la prison, les détenus ont enfin le droit de sortir. Les quarante-huit heures de cantonnement imposées par le directeur Henry Pope étaient terminées. Michael retrouve C-Note qui lui remet les précieuses pilules de PUGNAc en lui affirmant qu'il s'était trompé sur son compte. En effet, il s'était souvenu que, durant l'émeute, il s'était battu avec le meilleur ami de T-Bag, son pire ennemi dans cette prison. En considérant cet état de fait, le frère de Lincoln était redevenu digne à ces yeux. Ce retournement de situation ne satisfait qu'à moitié Scofield qui se plaignait d'avoir eu ce médicament à la dernière minute. Il ne peut en dire davantage car un gardien apparaît, intimant à Michael l'ordre d'aller immédiatement à l'infirmerie. Avant de se quitter, C-Note lui jure qu'il finirait par savoir ce qu'il était en train de manigancer.

102-704

Michael attend anxieusement les résultats de son analyse de sang.

102-717

Le docteur Tancredi se pose des questions sur l'attitude étrange qu'a son patient après avoir reçu le résultat de son taux de diabète.

Dans la salle de consultation de l'infirmerie, devant la bouche d'égout par laquelle il avait réussi à jeter, il y a quelques jours encore, un cygne en origami, Michael se laisse piquer le doigt par le docteur Tancredi afin de vérifier son taux de diabète. Il est nerveux et ne regarde pas le médecin dans les yeux. Avec anxiété, il lui demande combien de temps ce test durerait et la praticienne lui informa que dans le passé qu'il fallait des heures pour obtenir les résultats mais que maintenant, grâce à l'amélioration des nouveaux kits d'analyse glycémique, le temps d'attente ne se bornait plus qu'à une dizaine de secondes. Après avoir mis l'échantillon de sang dans une machine, elle rappelle à son patient que le taux de sucre pour un non diabétique est d'environ 100 ml/dl. Si ce chiffre apparaît sur l'écran de la machine d'analyse, c'est qu'il y aurait eu une erreur de diagnostic. En sachant ce qui lui attendait, Michael ne parveint pas à dissimuler son nervosité devant le médecin. Suant à grosses gouttes, il regarde autour de lui comme paniqué. Le docteur Tancredi remarque sa gêne et lui demande : « Vous semblez nerveux ? » Ne sachant pas qu'à lui dire, Michael lui répond qu'il ne s'était pas encore habitué aux piqûres. Cette réponse surprend son interlocutrice qui lui fait remarquer que cela était surprenant qu'un diabétique au corps recouvert de tatouages redoute autant les piqûres. Mais l'heure du verdict sonne quand la machine donna les résultats de l'analyse. Avec regret, elle lui annonce qu'il était vraiment diabétique avec un taux de sucre de 180 ml/dl. En apprenant ce chiffre, Michael reprend ses esprits et esquisse un beau sourire au grand étonnement de son médecin qui continuait à le fixer. Le frère de Lincoln était heureux que le médicament fourni par C-Note ait fait son effet en si peu de temps. Puis, se reconcentrant, il lui demande si elle avait encore besoin de quelque chose et le docteur Tancredi lui répond sur un ton plein de professionnalisme : « Un bras pour une piqûre. » Michael répond par l'affirmatif tandis que la jeune femme lui propose le mercredi comme date de sa prochaine visite. Quand Scofield sort de l'infirmerie, Katie Welch, l'aide-soignante du docteur Tancredi, confie à celle-ci que ce prisonnier était très mignon. Tandis qu'elle consultait le dossier médical de Michael, la femme médecin se posait des questions, encore intriguée par l'étrange attitude qu'avait eue son patient. Elle le fait part à son infirmière en lui faisant remarquer qu'il y avait quelque chose de bizarre chez ce détenu. Elle avait en effet constaté que, quand elle lui avait donné le résultat de son analyse de sang, il avait eu une curieuse expression sur le visage comme s'il avait l'air soulagé ; et elle ne voyait pas pourquoi...

102-723

Le capitaine Bellick accompagne Michael jusqu'à sa cellule.

102-729

Michael est emmené de force pour être conduit auprès d'Abruzzi.

Tandis que Michael descendait les escaliers, escorté par le gardien qui l'avait fait demandé à l'infirmerie, ils sont accostés par le capitaine Bellick, un gobelet de café à la main, qui prend fermement le bras de Scofield tout en ordonnant à son subalterne de lui laisser le prisonnier pour le conduire dans l'aile A de la prison, là où se trouvaient les cellules. Sifflotant gaiement, le chef des gardiens de Fox River accompagne Michael jusqu'au grillage de séparation. Ce dernier constate que son geôlier était de très bonne humeur et lui fait la remarque. Arrivé près de la grille, Bellick le laisse seul un instant pour chercher du sucre pour son café au bâtiment administratif. À peine s'était-il absenté que trois prisonniers patibulaires emmènent violemment Michael pour le conduire auprès de leur chef dans un hangar où étaient entreposés les outils utilisés pour entretenir les espaces verts de la prison. Le frère de Lincoln dut se laisser faire et fut amené devant John Abruzzi, nonchalamment assis sur une table, qui chantonnait quelques notes de musique pendant que Bellick sortait du bâtiment administratif. Celui-ci fut très satisfait en apercevant la disparition du détenu qu'il devait escorter et ne fit rien pour le rechercher.

102-740

Abruzzi demande à Michael de lui fournir les informations dont il a besoin.

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Abruzzi torture Michael pour connaître l'emplacement de Fibonacci.

Michael était maintenant à la merci d'Abruzzi qui en avait assez de jouer au jeu que lui imposait le jeune homme depuis quelques jours. Il était pressé de savoir où se trouvait Fibonacci et comment Scofield avait-il pu le contacter. Mais ce dernier refuse toujours de lui répondre ; et devant un tel entêtement, le mafieux dut se résoudre à employer des moyens radicaux pour pouvoir faire parler ce prisonnier récalcitrant. Il ordonne à ses hommes de se saisir de lui et Michael se retrouve immobilisé, dans l'impossibilité de bouger. Puis, l'un des sbires d'Abruzzi prend son pied gauche pour lui arracher sa chaussure et sa chaussette avant de lui enserrer brutalement deux de ses orteils dans une cisaille à haie. Leur chef s'approche alors de Michael et commence à compter jusqu'à trois pour lui laisser le temps de lui fournir l'emplacement exact de la cachette de Fibonacci. Mais Michael lui répond qu'il serait un homme mort s'il lui divulgue une telle information. Restant sourd à cette supplication, Abruzzi continue à compter comme si de rien n'était et sa victime fait une dernière tentative en s'engageant personnellement à lui livrer l'homme qu'il recherchait une fois qu'ils seraient tous les deux hors des murs de Fox River. Abruzzi lui affirme sur un ton ferme et sans complaisance qu'il voulait connaître cette information tout de suite. Puis, réalisant qu'il n'obtiendrait rien de lui, il ordonne à celui qui tenait la cisaille de commencer à lui couper les orteils. L'homme ne se fait pas prier et dès qu'il actionne les lames d'acier, Michael pousse un horrible hurlement...

Moments-clés[]

  • La rencontre de Michael avec T-Bag
  • La première émeute au sein de la prison
  • Le test d'insuline
  • La discussion entre Veronica et Lincoln
  • La scène de torture entre John Abruzzi et Michael quand il lui coupe l'orteil

Erreurs de tournage[]

  • Le compagnon de cellule de T-Bag se fait poignarder par un membre du gang de C-Note à plusieurs reprises, or on ne voit qu'une seule trace de sang sur la chemise de ce prisonnier.

Références culturelles[]

  • Les deux chansons entendues dans cet épisode sont de Black Toast Music - Willing to Die et This Is War.
  • Gunner McGrath chanteur d'un groupe punk rock de Chicago, Much the Same, fait une figuration dans cet épisode.
  • Le compagnon de cellule de T-Bag (qui se fait ensuite tuer par un membre du gang de C-Note pendant l'émeute raciale) est surnommé « Maytag ». Aux États-Unis, « Maytag » est un mot d'argot utilisé en prison pour désigner un détenu qui est contraint de subir des relations sexuelles imposées en échange d'une protection.

Anecdote[]

  • Le titre de l'épisode fait référence à la vis dont Michael a besoin pour dévisser les toilettes : Allen Schweitzer 11121147

Galerie photo[]

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